Bien que le secondaire n’ait pas été la période la plus facile pour lui, Yannick Carroll a toujours su ce qu’il voulait faire dans la vie. En voyant le travail que faisait son en suivant une formation de soudeur, Yannick envisagea de faire de même. Il fit une demande d’inscription au Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB) – Péninsule acadienne pour le même programme.
Aussitôt, il fit part de son intérêt à Liette Sonier, facilitatrice de transition de l’ANBIC pour la Péninsule acadienne.
« Il m’a dit qu’il ne voulait pas de soutien particulier dans la salle de classe, indique Liette. Il s’est défendu et a suivi le cours en même temps que tout le monde. De plus, il l’a fait essentiellement par lui-même. »
Bien que Yannick ait tiré profit des mesures d’adaptation fournies au cours des tests et des examens, et d’un peu de tutorat supplémentaire, il est fier de dire qu’il s’est appliqué à la tâche et qu’il a obtenu de vrais résultats, tant sous forme de louanges des enseignants et des camarades que sous forme de notes.
S’étant rapidement lié d’amitié avec le reste de la classe, Yannick s’est rendu compte que d’autres étudiants avaient des besoins tout comme lui. Par la suite, il s’est senti plus à l’aise de demander de l’aide quand il en avait besoin. En fin de compte, Yannick a fini le cours en un an, tout comme ses pairs.
Il a obtenu son diplôme le 23 juin 2018 après avoir terminé un stage de deux semaines à l’Atelier PMC Shippagan, une installation de fabrication de produits en métal. Maintenant, il compte aller là où il pourra acquérir une bonne expérience de travail.
Fier de son diplôme, il admet qu’il n’aurait jamais pensé pouvoir faire ce qu’il a fait. Il est passionné par son travail et prévoit continuer d’être le plus autonome possible.
« Il a désormais un sourire au visage qu’il n’avait pas avant d’avoir commencé le programme! dit Liette. Il se passionne pour son travail et, même s’il sait qu’il peut toujours obtenir de l’aide de moi au
moment de trouver un emploi, il dit vouloir essayer par lui-même avant de m’appeler. Il veut vraiment être autonome. »